Entrave
2020, 45 x 58 cm, sculpture sur bois. (crédits photos Alix Desaubliaux)
Sculpture sur le corps entravé et mutilé réalisée sur une racine de bois sec, elle met en avant l’aspect de la croissance d’un corps même entravé par des chaînes ou des éléments qui empêche sa croissance. Ici il est question du corps humain et des mutilations corporelles qui était appliquées aux esclaves et aux prisonniers. C’est pièce rend hommage au handicap et à la différence.
Bâtons rompus
2020, tailles variables, bois, ficelle, éléments sculptés
Fragments de bois sculptés et parfois brisés par l’artiste, cette série d’assemblages fait parti d’une esthétique du bricolage et du recyclage qui consiste à récupérer des élément de bois, les nouer avec des débris de tout bords mais généralement issu de la nature afin de créer des conglomérats fragiles. Cette pratique est assez proche de la conception des gri-gri.
Repose tête
2020, 51,5 x 10 cm, Sculpture sur bois. (crédits photos Carlos Bernal)
Inspiré des repose-tête en bois japonais traditionnel, cette sculpture représentant un coussin en bois est un support de tête. Par sa forme il invite a venir reposer un ou deux crâne dessus afin de se reconnecter avec la terre. Objet usuel mais aussi sculpture à forme unique le statut de cette pièce pose question.
Geta no shima ou les chaussures du milieu
2020, 28x12x30 cm, sculpture en bois de tremble pyrogravé, corde. (crédits photos Carlos Bernal)
Basé sur le modèle des scandales traditionnel japonaises (geta) en bois, ces chausses ont double statut, celui de sculpture et de chaussures. De part leur forme archaïque elles semblent ne pas être utilisable, leurs conception est faite de bois bruts de tremble rongé par les vers qui a été fendu puis assemblé en scandale de manière simple. Une cordelette permet de les faire tenir au pieds. Par leurs formes elles sont adapté au milieu , un milieu naturel ou l’homme doit se parer de la nature pour survivre. Elles sont donc faite pour être utilisées dans le milieu qui a permis leurs conception, la foret humide.
Jeunesse soleil
2019, 32 x 15 cm, sculpture sur bois, peinture noire, clous et noyaux.(crédits photo Chama Chereau)
Sculpture inspirée des vierges noires et autres figures qui peuvent être posées sur des autels de prière. C’est un ex-voto de jeunesse passé sous le soleil des Caraïbes, un souvenir gravé dans une tête de bois brûlé par le soleil. les noyaux fixés au crâne de la sculpture sont une métaphore de la mémoire et des archives de la pensée.
Collection de rhombes sonores
2020, 75 x 109 cm, installation composée de 4 rhombes en bois sculptés, cordelette
Les rhombes sont des instruments à vents faisant parti des premières formes d’instruments de musique comme les lithophones et les flûtes. C’est une lamelle de bois tournant sur son axe qui avec la vibration au contact de l’air fournie un son. Cette collection de rhombes de différentes tailles est une sélection d’usinage manuel, certains sont sculptés, d’autres gravés ou ornementés de symboles rappelant la puissance des ses objets sonore et leurs valeur sacré comme les churingas aborigènes.